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UST : Le gros défi à relever

 

Le nouvel entraîneur de l’UST doit plancher et cogiter dès maintenant sur la phase du play-out qui sera une dure bataille pour le maintien.

L’idylle entre l’entraîneur Wajdi Bouazzi et les Tataouinis a pris fin avant le match d’avant-hier contre l’Espérance à Radès. Qu’importe que la résiliation de contrat entre les deux parties a été conventionnelle ou unilatérale, l’essentiel est que la triste page a été tournée. Avec cinq défaites, trois nuls et une victoire en neuf matchs, le bilan était lourd et catastrophique. Certes, la responsabilité est partagée entre staff technique, comité directeur et joueurs, mais le coach sortant ne pouvait pas continuer et devait payer la facture. Face aux « Sang et Or », le successeur de Wajdi Bouazzi, le revenant Mohamed Ali Mâalej, qui a « divorcé » de son côté avec l’ESM, n’avait pas de baguette magique pour faire la grande révolution au niveau du mental des joueurs du jour au lendemain. La défaite par 3 buts à 0 contre l’Espérance a donc été des plus logiques et on ne peut pas lui en faire porter même une partie de la responsabilité.

Du pain sur la planche

Mohamed Ali Mâalej a pour mission de préparer la phase du play-out où la lutte sera des plus acharnées cette saison pour éviter la descente en Ligue 2. Il aura bien du pain sur la planche pour relever cet immense défi. Pas moins de 13 joueurs ont été recrutés durant le mercato d’été. A tort et à travers, dans la précipitation et avec très peu de moyens financiers, ce qui n’a pas permis d’avoir un effectif bien étoffé comme de coutume, équilibré dans ses trois compartiments et assez homogène pour pouvoir en dégager un bon collectif. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 15 buts encaissés contre 4 buts marqués et un goal différence de -11 alarmant dont les Tataouinis n’avaient pas l’habitude ces dernières années. Le problème,  c’est que dans le mercato hivernal, on ne peut pas changer toute l’équipe mais procéder juste à quelques changements limités et ciblés. Les règlements de la FTF autorisent à résilier au maximum 8 contrats par an ( transferts ou prêts ) et le remplacement de ces 8 joueurs partants est tributaire « de la présentation d’un quitus justifiant la régularisation de la situation financière des joueurs dont les contrats ont été résiliés». L’opération n’est pas donc facile et exige un gros budget et beaucoup de réussite.

L’UST,  avec la crise financière qu’elle traverse et le record de grèves des joueurs qu’elle a engendrées, n’est pas sûre de pouvoir surmonter ce handicap et de faire peau neuve lors de la deuxième phase.

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